Mardi 1er juillet 2008 : LE BARP - LE MURET

Publié le par XSC

Nous quittons le minuscule gîte de Le Barp vers 6H. Il fait déjà chaud ! Je me fait piquer plusieurs fois par des moustiques, taons et tout ce qui peut piquer en général pendant cette étape : cela me met de mauvaise humeur dès le début de la journée, surtout que ma cheville gauche me refait souffrir et voilà que maintenant c'est l'épaule gauche qui s'y met ! Cela fait exactement un mois que nous marchons mais, dans l'ensemble, nous sommes toujours opérationnels physiquement et moralement.

L'étape est très agréable au début mais nous n'avançons pas très vite à cause des pistes sablonneuses et de la chaleur. Nous passons devant l'église de Mons :

En parcourant ces longues lignes droites au milieu des Landes, le souvenir des vacances passées à Lacanau avec mes parents et ma soeur me revient en mémoire et cette période de l'adolescence insouciante où je faisais du voilier sur le lac reste le plus beau moment de mon existence...et je profite de ces souvenirs pour adresser une fois de plus une prière à Saint-Jacques : "Mon bon Saint-Jacques, prépare-toi à accueillir l'âme de ma mère Liliane décédée il y a trente ans et permet-moi d'arriver jusqu'à toi". C'est l'unique raison de mon pèlerinage.


Nous nous arrêtons pour une pause après 10km puis pour une autre après 15km !
Nous arrivons ensuite sur la RN10 qui est en re-goudronnage. Je me demande comment les ouvriers peuvent survivre en plein soleil et avec la chaleur du goudron bouillant.
Nous faisons une nouvelle pause après 20km, il est 12H, je mangerai bien un morceau, mais Danielle veut sortir de cet enfer surchauffé et propose qu'on continue jusqu'au Muret.
Nous faisons la pause casse-croûte bien méritée juste à l'entrée du village à la chapelle Saint-Roch:
Nous arrivons finalement au camping vers 14H; celui-ci se révèle des plus médiocres, les sanitaires sont en travaux, il y a beaucoup de monde et pas d'ombre. Pour les courses c'est restreint et plutôt cher.
Il fait beaucoup trop chaud pour rester sous la tente, on se repose dans l'herbe, la tête à l'ombre.
Cette journée à mal commencée, s'est déroulée sous une chaleur accablante et va se terminer par une nuit étouffante !
Heureusement, nous avons repéré un restaurant (Le Grand Gousier) un peu plus loin qui a l'air sympa mais un peu cher : mais après quelques hésitations nous décidons de casser notre tirelire pour nous remettre de cette éprouvante étape dans ce restaurant. Le restaurateur est compréhensif et veut bien nous accueillir malgré notre tenue "un peu dégradée"..

Voyez la mine réjouie d'une pèlerine satisfaite d'être dans un bon restaurant :

Elle a pris quelques coups de soleil, les cheveux blondissent de plus en plus et le nez pèle à tout va ! Mais, cahin-caha, elle continue de mettre un pied devant l'autre malgré ses douleurs lancinantes à l'orteil. A la voir ainsi, souriante malgré tout, je suis sûr qu'elle ira jusqu'au bout. Les femmes sont moins fragiles qu'on ne pense...

Au menu : foie gras, magret de canard avec purée de poireaux, confit de tomate, fraises et glaces. Ils ont des bouteilles de vin avec des graduations : on ne paye que les graduations consommées, je reste raisonnable et n'en consomme que deux sur cinq. Danielle teste les "cannelés", gâteaux du coin, qu'elle quémande auprès du restaurateur.
Retour au camping, douches, rédaction du journal, réparation des bobos (piqûres d'insectes pour moi) et au lit sous la tente, on baigne dans notre jus!

31ème étape de 30,1km, cumul = 866,1km

Trajet :
LE BARP
SABLARET
CASTOR
BELLIET
BELIN-BELLIET
MESPLET
MONS
LE MURET

Publié dans Etapes en FRANCE

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